mercredi 21 juillet 2004
Première récolte de perles noires de l’huître perlière hawaiienne indigène en péril, Pinctada margaritifera galtsoffi
Tahitian grafter l
mercredi 21 juillet 2004 - 11:57
Catégorie : Perliculture dans le Pacifique
Neil Anthony Sims et Dale J. Sarver
Black Pearls Inc., P. O. Box 525, Holualoa, HI 96725. Site Web : www.blackpearlsinc.com
L’huître perlière à lèvres noires hawaiienne indigène, Pinctada margaritifera galtsoffi, est une sous-espèce endémique distincte de la légendaire huître perlière tahitienne, Pinctada margaritifera. L’huître perlière hawaiienne était autrefois commune, et les Hawaiiens s’en servaient traditionnellement pour fabriquer des hameçons et des leurres, des ornements et des outils divers. Cette huître est devenue de plus en plus rare depuis l’arrivée des Colons, principalement parce qu’elle a fait l’objet d’une pêche commerciale.
Les derniers stocks importants de Pinctada margaritifera galtsoffi ont disparu des récifs de Pearl et d’Hermès, dans les années 20, lorsque plus de cent tonnes de nacres ont été prélevées de ce lagon ouvert, aux eaux peu profondes. Lors d’une exploration récentes, les plongeurs du Service des pêches national ne sont remontés qu’avec trente nacres adultes après dix-huit heures de plongée. Toutes ces huîtres avaient un diamètre de plus de 20 cm, ce qui donne à penser que le recrutement est négligeable.
La ressource demeure rare autour des principales îles d’Hawaii, malgré la protection légale dont elle jouit. Des stocks vestiges qui restent à de rares endroits, comme dans la baie de Kaneohe, s’amenuisent encore. Bien que les techniques d’écloserie soient désormais bien connues pour cette espèce, la reconstitution des stocks à Hawaii est limitée par l’abondance des prédateurs sur le récif, le pillage effectué par des plongeurs, la pollution qui altère les aires récifales et lagonaires protégées, et la courte durée pendant laquelle les larves restent plongées dans l’eau dans les systèmes d’élevage ouverts sur les récifs. Les huîtres subissent les nombreuses agressions des poissons et des pieuvres. Les essais de grossissement dans des cages de protection n’ont pas empêché que les huîtres restent vulnérables à Cymatium et à d’autres escargots prédateurs qui vivent du plancton. Le meilleur moyen de repeuplement des stocks serait, par conséquent, de créer des réserves pour la reproduction de grosses huîtres adultes, regroupées en concentrations denses. Un « centre de reproduction » d’animaux très féconds et proches les uns des autres permettrait de synchroniser la ponte et d’obtenir des taux de fécondation élevés et, partant, un grand nombre de larves.
Ces larves seraient ensuite dispersées par les courants et finiraient par se fixer naturellement sur les récifs et dans les lagons sur tout l’archipel. Par un hasard heureux (ou pour une autre raison), ce “centre de reproduction” peut être recréé presque à l’identique par une ferme perlicole commerciale. C’est pourquoi Black Pearls Incorporation (BPI) met actuellement au point le concept de la première ferme perlicole hawaiienne qui sera à la fois une entreprise commerciale et un outil de conservation. La ferme perlicole deviendra par nature un moyen de reconstitution de la ressource, s’autofinançant (faisant même des bénéfices).
BPI a contribué au remaniement de la législation régissant les concessions maritimes d’Hawaii et a, depuis lors, conduit à son terme la procédure de demande de concession d’une zone de 30 hectares, à côté de l’aéroport international d’Honolulu. En 2003, BPI a récolté les premières “perles hawaiiennesMD” authentiques sur ce site. Il existe désormais une gamme distinctive locale de perles et de bijoux fabriqués à partir de nacre, occasion pour les artisans hawaiiens autochtones de travailler à nouveau leur matériau local et d’ajouter un charme romantique aux îles
Black Pearls Inc., P. O. Box 525, Holualoa, HI 96725. Site Web : www.blackpearlsinc.com
L’huître perlière à lèvres noires hawaiienne indigène, Pinctada margaritifera galtsoffi, est une sous-espèce endémique distincte de la légendaire huître perlière tahitienne, Pinctada margaritifera. L’huître perlière hawaiienne était autrefois commune, et les Hawaiiens s’en servaient traditionnellement pour fabriquer des hameçons et des leurres, des ornements et des outils divers. Cette huître est devenue de plus en plus rare depuis l’arrivée des Colons, principalement parce qu’elle a fait l’objet d’une pêche commerciale.
Les derniers stocks importants de Pinctada margaritifera galtsoffi ont disparu des récifs de Pearl et d’Hermès, dans les années 20, lorsque plus de cent tonnes de nacres ont été prélevées de ce lagon ouvert, aux eaux peu profondes. Lors d’une exploration récentes, les plongeurs du Service des pêches national ne sont remontés qu’avec trente nacres adultes après dix-huit heures de plongée. Toutes ces huîtres avaient un diamètre de plus de 20 cm, ce qui donne à penser que le recrutement est négligeable.
La ressource demeure rare autour des principales îles d’Hawaii, malgré la protection légale dont elle jouit. Des stocks vestiges qui restent à de rares endroits, comme dans la baie de Kaneohe, s’amenuisent encore. Bien que les techniques d’écloserie soient désormais bien connues pour cette espèce, la reconstitution des stocks à Hawaii est limitée par l’abondance des prédateurs sur le récif, le pillage effectué par des plongeurs, la pollution qui altère les aires récifales et lagonaires protégées, et la courte durée pendant laquelle les larves restent plongées dans l’eau dans les systèmes d’élevage ouverts sur les récifs. Les huîtres subissent les nombreuses agressions des poissons et des pieuvres. Les essais de grossissement dans des cages de protection n’ont pas empêché que les huîtres restent vulnérables à Cymatium et à d’autres escargots prédateurs qui vivent du plancton. Le meilleur moyen de repeuplement des stocks serait, par conséquent, de créer des réserves pour la reproduction de grosses huîtres adultes, regroupées en concentrations denses. Un « centre de reproduction » d’animaux très féconds et proches les uns des autres permettrait de synchroniser la ponte et d’obtenir des taux de fécondation élevés et, partant, un grand nombre de larves.
Ces larves seraient ensuite dispersées par les courants et finiraient par se fixer naturellement sur les récifs et dans les lagons sur tout l’archipel. Par un hasard heureux (ou pour une autre raison), ce “centre de reproduction” peut être recréé presque à l’identique par une ferme perlicole commerciale. C’est pourquoi Black Pearls Incorporation (BPI) met actuellement au point le concept de la première ferme perlicole hawaiienne qui sera à la fois une entreprise commerciale et un outil de conservation. La ferme perlicole deviendra par nature un moyen de reconstitution de la ressource, s’autofinançant (faisant même des bénéfices).
BPI a contribué au remaniement de la législation régissant les concessions maritimes d’Hawaii et a, depuis lors, conduit à son terme la procédure de demande de concession d’une zone de 30 hectares, à côté de l’aéroport international d’Honolulu. En 2003, BPI a récolté les premières “perles hawaiiennesMD” authentiques sur ce site. Il existe désormais une gamme distinctive locale de perles et de bijoux fabriqués à partir de nacre, occasion pour les artisans hawaiiens autochtones de travailler à nouveau leur matériau local et d’ajouter un charme romantique aux îles