La perliculture à Zanzibar
Source: Coral Reef Targeted Research Program Newsletter, mai 2008
Bien qu’étant une activité récente à Zanzibar, la perliculture est la preuve que la recherche scientifique peut venir en aide à des projets viables sur les plans écologique et économique.
En 2006, Mme Maria Haws, de l’Université d’Hawaii, et M. Narriman Jiddawi, de l’Institute of Marine Science (IMS), ont ainsi initié des groupes de femmes de la péninsule de Fumba aux techniques perlicoles. Le projet Sustainable Coastal Communities and Ecosystems, financé par l’USAID, a permis à l’Association des sciences de la mer de l’Océan Indien (WIOMSA), à l’IMS et à leurs partenaires de travailler avec des groupes de femmes dans quatre villages des environs de la Baie de Menai afin de promouvoir la culture de la demi-perle (mabé). Ces femmes cultivaient auparavant des algues, travaillaient la terre ou ramassaient des coquillages pour un revenu mensuel moyen de 40 à 50 dollars par mois tout au plus, au rythme de 5 à 7 jours de labeur par semaine.
En janvier 2007, un lot expérimental de 94 Pteria Penguin a été greffé dans le but de produire des demi-perles. Deux à trois nucléi hémisphériques ont été implantés dans chaque huître. Les huîtres greffées ont ensuite été déposées dans des poches, puis suspendues à un radeau à quatre mètres de profondeur, près de Bweleo. L’opération a permis d’obtenir 28 demi-perles de haute qualité au bout d’un an. Plusieurs d’entre elles ont été vendues aux enchères lors d’un dîner de gala tenu au Palace Museum en février dernier. La vente aux enchères, organisée par la WIOMSA et l’IMS, et animée par N. Jiddawi et A. Mmochi, de l’IMS, a été inaugurée par la Ministre de la condition féminine et de la jeunesse, Mme Asha Abdulla, et a permis de recueillir 3600 dollars américains.
Certaines des perles restantes ont été serties sur argent ou sur or et seront proposées sur le marché à quelques uns des 100 000 touristes qui visitent Zanzibar chaque année.
Bien qu’étant une activité récente à Zanzibar, la perliculture est la preuve que la recherche scientifique peut venir en aide à des projets viables sur les plans écologique et économique.
En 2006, Mme Maria Haws, de l’Université d’Hawaii, et M. Narriman Jiddawi, de l’Institute of Marine Science (IMS), ont ainsi initié des groupes de femmes de la péninsule de Fumba aux techniques perlicoles. Le projet Sustainable Coastal Communities and Ecosystems, financé par l’USAID, a permis à l’Association des sciences de la mer de l’Océan Indien (WIOMSA), à l’IMS et à leurs partenaires de travailler avec des groupes de femmes dans quatre villages des environs de la Baie de Menai afin de promouvoir la culture de la demi-perle (mabé). Ces femmes cultivaient auparavant des algues, travaillaient la terre ou ramassaient des coquillages pour un revenu mensuel moyen de 40 à 50 dollars par mois tout au plus, au rythme de 5 à 7 jours de labeur par semaine.
En janvier 2007, un lot expérimental de 94 Pteria Penguin a été greffé dans le but de produire des demi-perles. Deux à trois nucléi hémisphériques ont été implantés dans chaque huître. Les huîtres greffées ont ensuite été déposées dans des poches, puis suspendues à un radeau à quatre mètres de profondeur, près de Bweleo. L’opération a permis d’obtenir 28 demi-perles de haute qualité au bout d’un an. Plusieurs d’entre elles ont été vendues aux enchères lors d’un dîner de gala tenu au Palace Museum en février dernier. La vente aux enchères, organisée par la WIOMSA et l’IMS, et animée par N. Jiddawi et A. Mmochi, de l’IMS, a été inaugurée par la Ministre de la condition féminine et de la jeunesse, Mme Asha Abdulla, et a permis de recueillir 3600 dollars américains.
Certaines des perles restantes ont été serties sur argent ou sur or et seront proposées sur le marché à quelques uns des 100 000 touristes qui visitent Zanzibar chaque année.
Tahitian grafter
samedi 21 mars 2009 à 15:27
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Catégorie : Perliculture dans le Monde
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