jeudi 1 juillet 2004
Mise au point de l’emploi d’antiseptiques pour améliorer la formation de perles de culture dans Pinctada margaritifera
Tahitian grafter l
jeudi 1 juillet 2004 - 09:27
Catégorie : Perliculture en Polynésie Française
N. Cochennec-Laureau, P. Haffner, D. Saulnier, S. Langy et A. Fougerouse
La production de perles noires de culture issues de Pinctada margaritifera (Linné) est une activité importante pour la Polynésie française. Pour former une perle, on y insère un fragment du tissu du manteau pour qu’il enveloppe le nucléus de la coquille d’un sac et que la perle sécrète sur cette bille des couches successives de nacre. Malgré le succès relatif de cette méthode de formation de la perle, l’opération se solde souvent par de nombreux échecs. L’objet de cet exposé est l’étude des effets d’un traitement antiseptique sur les mortalités provoquées par l’incision et le rejet du nucléus.
L’emploi d’un antiseptique pendant les essais de greffe n’a pas eu d’effet notable sur la mortalité ni sur le rejet de la bille. Toutefois, l’antiseptique s’est avéré très efficace pour réduire le nombre des bactéries isolées du sac perlier. Deux principales bactéries ont été isolées de P. margaritifera après l’insertion du nucléus. Les caractérisations phénotypiques et moléculaires ont montré qu’une souche est similaire à Vibrio harveyi, et que l’autre diffère par un seul caractère phénotypique de V. alginolitycus. Ces résultats laissent à penser que l’amélioration des conditions d’hygiène de toutes les manipulations faites durant l’incision de l’huître conduirait à une réduction importante de la contamination bactérienne. Il est prévu de poursuivre la recherche en vue de confirmer les conséquences possibles de ces deux souches sur la mortalité et/ou le rejet du nucléus du fait d’une infection induite par l’opération.
La production de perles noires de culture issues de Pinctada margaritifera (Linné) est une activité importante pour la Polynésie française. Pour former une perle, on y insère un fragment du tissu du manteau pour qu’il enveloppe le nucléus de la coquille d’un sac et que la perle sécrète sur cette bille des couches successives de nacre. Malgré le succès relatif de cette méthode de formation de la perle, l’opération se solde souvent par de nombreux échecs. L’objet de cet exposé est l’étude des effets d’un traitement antiseptique sur les mortalités provoquées par l’incision et le rejet du nucléus.
L’emploi d’un antiseptique pendant les essais de greffe n’a pas eu d’effet notable sur la mortalité ni sur le rejet de la bille. Toutefois, l’antiseptique s’est avéré très efficace pour réduire le nombre des bactéries isolées du sac perlier. Deux principales bactéries ont été isolées de P. margaritifera après l’insertion du nucléus. Les caractérisations phénotypiques et moléculaires ont montré qu’une souche est similaire à Vibrio harveyi, et que l’autre diffère par un seul caractère phénotypique de V. alginolitycus. Ces résultats laissent à penser que l’amélioration des conditions d’hygiène de toutes les manipulations faites durant l’incision de l’huître conduirait à une réduction importante de la contamination bactérienne. Il est prévu de poursuivre la recherche en vue de confirmer les conséquences possibles de ces deux souches sur la mortalité et/ou le rejet du nucléus du fait d’une infection induite par l’opération.