Mise au point de la production en écloserie de Pinctada margaritifera et application de cette technique à Hawaii et en Micronésie
Maria C. Haws, Simon C. Ellis, Eileen Ellis, S. W. Quentin Fong, Donald Hess, Matang Ueanimatang, Neil A. Sims et David
Wise
Hawaii et les îles du Pacifique central possèdent des stocks d’huîtres perlières à lèvres noires (Pinctada margaritifera), mais les conditions qui y prévalent ne sont pas propices au prélèvement de naissain utilisable pour la perliculture. Les premières fermes perlicoles qui s’y sont installées comptaient sur le ramassage d’huîtres perlières, adultes et juvéniles, sur les récifs, mais leur activité a rapidement périclité, faute d’un approvisionnement suffisant.
Une écloserie d’huîtres perlières privée a fonctionné à Majuro (Îles Marshall), de 1998 à 2001, et a approvisionné temporairement deux exploitations perlicoles commerciales. Des problèmes techniques, néfastes à l’écloserie et à la nourricerie, ont vite fait d’apparaître. Après l’échec de l’écloserie privée, les pouvoirs publics des États fédérés de Micronésie et des Îles Marshall créèrent trois écloseries de tailles diverses et à des fins variées, y compris la recherche. Ces écloseries sont implantées à l’École d’agriculture et de commerce de Ponape, au College of Micronesia (Land Grant Program) (Pohnpei, États fédérés de Micronésie) et au College of the Marshall Islands (Majuro, Îles Marshall). Celle de Majuro, initialement créée avec des capitaux privés, repart avec un statut d’entreprise semi-publique. Une écloserie à la fois commerciale et expérimentale fonctionne à Kailua-Kona, et une écloserie consacrée à la recherche opère à l’Université d’Hawaii-Hilo, Hawaii. Parmi les nombreux problèmes auxquels se heurte une exploitation performante de ces écloseries, ceux liés aux infrastructures et à la technique de culture de base ne sont pas les plus ardus.
La “Collaborative Alliance”, réseau de professionnels de l’aquaculture qui oeuvrent ensemble à la réalisation du projet de l’USDA en faveur des petites exploitations, intitulé “Combler les lacunes pour assurer la viabilité des entreprises de mariculture tropicale à petite échelle à Hawaii et dans les îles affiliées aux États-Unis d’Amérique”, a entrepris une analyse des techniques d’écloserie de portée régionale, afin d’être en mesure de cerner et de résoudre les principaux obstacles qui empêchent les écloseries d’huîtres perlières et les nourriceries d’enregistrer des succès réguliers.
Les partenaires impliqués dans ce projet conduisent également des travaux de recherche en vue de concevoir de nouvelles méthodes propres à surmonter les problèmes constatés. La technique de base d’écloserie d’huîtres perlières est maintenant au point et appuie le développement de la perliculture dans le Pacifique. Certains obstacles demeurent néanmoins. Les chercheurs se penchent sur les moyens de parfaire les méthodes d’élevage des larves et de grossissement en nourricerie afin d’accroître la rentabilité et la fiabilité des écloseries et des fermes perlicoles qu’elles doivent approvisionner. Ils étudient également le caractère saisonnier de la ponte des huîtres perlières à lèvres noires des stocks du Pacifique central afin d’augmenter la fiabilité de l’induction de la ponte.
La métamorphose des huîtres perlières est prolongée, et le temps où elle se produit est imprévisible. La mortalité survenant au tout début du développement de l’huître est sporadique et les raisons qui la provoquent, inconnues. La période de nourrissage, qui demande une main-d’oeuvre importante, est en butte à un taux élevé de mortalité, dû principalement à la prédation des escargots de l’espèce Cymatium. Les chercheurs travaillent actuellement à trouver des moyens d’améliorer les méthodes d’élevage en mer et sur terre. Il est conduit également une étude “bioéconomique” des fermes et des écloseries micronésiennes et, en particulier, l’étude du rapport coût-efficacité des stades de la culture en écloserie et en nourricerie. Les conclusions préliminaires de ces projets de recherche feront l’objet d’une publication.
Hawaii et les îles du Pacifique central possèdent des stocks d’huîtres perlières à lèvres noires (Pinctada margaritifera), mais les conditions qui y prévalent ne sont pas propices au prélèvement de naissain utilisable pour la perliculture. Les premières fermes perlicoles qui s’y sont installées comptaient sur le ramassage d’huîtres perlières, adultes et juvéniles, sur les récifs, mais leur activité a rapidement périclité, faute d’un approvisionnement suffisant.
Une écloserie d’huîtres perlières privée a fonctionné à Majuro (Îles Marshall), de 1998 à 2001, et a approvisionné temporairement deux exploitations perlicoles commerciales. Des problèmes techniques, néfastes à l’écloserie et à la nourricerie, ont vite fait d’apparaître. Après l’échec de l’écloserie privée, les pouvoirs publics des États fédérés de Micronésie et des Îles Marshall créèrent trois écloseries de tailles diverses et à des fins variées, y compris la recherche. Ces écloseries sont implantées à l’École d’agriculture et de commerce de Ponape, au College of Micronesia (Land Grant Program) (Pohnpei, États fédérés de Micronésie) et au College of the Marshall Islands (Majuro, Îles Marshall). Celle de Majuro, initialement créée avec des capitaux privés, repart avec un statut d’entreprise semi-publique. Une écloserie à la fois commerciale et expérimentale fonctionne à Kailua-Kona, et une écloserie consacrée à la recherche opère à l’Université d’Hawaii-Hilo, Hawaii. Parmi les nombreux problèmes auxquels se heurte une exploitation performante de ces écloseries, ceux liés aux infrastructures et à la technique de culture de base ne sont pas les plus ardus.
La “Collaborative Alliance”, réseau de professionnels de l’aquaculture qui oeuvrent ensemble à la réalisation du projet de l’USDA en faveur des petites exploitations, intitulé “Combler les lacunes pour assurer la viabilité des entreprises de mariculture tropicale à petite échelle à Hawaii et dans les îles affiliées aux États-Unis d’Amérique”, a entrepris une analyse des techniques d’écloserie de portée régionale, afin d’être en mesure de cerner et de résoudre les principaux obstacles qui empêchent les écloseries d’huîtres perlières et les nourriceries d’enregistrer des succès réguliers.
Les partenaires impliqués dans ce projet conduisent également des travaux de recherche en vue de concevoir de nouvelles méthodes propres à surmonter les problèmes constatés. La technique de base d’écloserie d’huîtres perlières est maintenant au point et appuie le développement de la perliculture dans le Pacifique. Certains obstacles demeurent néanmoins. Les chercheurs se penchent sur les moyens de parfaire les méthodes d’élevage des larves et de grossissement en nourricerie afin d’accroître la rentabilité et la fiabilité des écloseries et des fermes perlicoles qu’elles doivent approvisionner. Ils étudient également le caractère saisonnier de la ponte des huîtres perlières à lèvres noires des stocks du Pacifique central afin d’augmenter la fiabilité de l’induction de la ponte.
La métamorphose des huîtres perlières est prolongée, et le temps où elle se produit est imprévisible. La mortalité survenant au tout début du développement de l’huître est sporadique et les raisons qui la provoquent, inconnues. La période de nourrissage, qui demande une main-d’oeuvre importante, est en butte à un taux élevé de mortalité, dû principalement à la prédation des escargots de l’espèce Cymatium. Les chercheurs travaillent actuellement à trouver des moyens d’améliorer les méthodes d’élevage en mer et sur terre. Il est conduit également une étude “bioéconomique” des fermes et des écloseries micronésiennes et, en particulier, l’étude du rapport coût-efficacité des stades de la culture en écloserie et en nourricerie. Les conclusions préliminaires de ces projets de recherche feront l’objet d’une publication.
Tahitian grafter
mercredi 24 novembre 2004 à 19:54
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Catégorie : Perliculture dans le Pacifique
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