Viabilité économique de la culture commerciale de perles noires, à petite échelle, par les populations rurales du Pacifique central
Quentin S.W. Fong, Simon C. Ellis et Maria C. Haws
Fishery Industrial Technology Center/Marine Advisory Program, University of Alaska Fairbanks, 118 Trident Way, Kodiak AK 99615
Les sources traditionnelles de revenus des pays insulaires du Pacifique central, comme le coprah, s’amenuisent dangereusement. En outre, beaucoup de ressources naturelles de grande valeur marchande, comme les mérous, que l’on pêche pour les marchés du poisson vivant, et les requins, pour leurs ailerons très prisés sur les marchés asiatiques, en particulier Hong Kong, sont exploitées et font l’objet d’une surpêche par des flottilles étrangères, qui utilisent de la main-d’oeuvre étrangère, les populations locales n’en recevant que de faibles retombées économiques.
De pair avec l’amenuisement de ces ressources naturelles, le développement de l’aquaculture, par contre, s’accélère et est pris en charge à des niveaux très divers, depuis des établissements de l’enseignement secondaire sur des îles périphériques jusqu’à des entités conduisant des projets à but lucratif de grande envergure, destinés à accroître la viabilité économique des populations insulaires isolées à travers le Pacifique central.
La culture des perles noires produites par l’huître perlière à lèvres noires (Pinctada margaritifera) s’avère l’une des formes d’aquaculture commerciale à petite échelle les plus prometteuses dans le Pacifique central. À l’heure actuelle, cette perliculture est pratiquée par des populations vivant sur des îles périphériques de pays comme les Îles Marshall et les États fédérés de Micronésie, généralement comme une activité économique de renfort.
L’étude dont il est ici question fournit une analyse de la viabilité économique d’une perliculture à petite échelle. Plus précisément, il a été fait des projections des résultats financiers d’une petite ferme perlicole élevant 25 000 huîtres perlières greffées en utilisant la méthode tahitienne d’attachement des nacres à des cordages. Des devis des dépenses d’équipement initiales et des frais d’exploitations annuels ont été établis, de même qu’un budget et la trésorerie annuels de l’entreprise.
Les résultats préliminaires de ces estimations ont indiqué pour les dépenses d’équipement initiales un montant de 203 030 dollars américains (USD) environ. Les frais d’exploitation se monteraient à 221 212 USD par an. Les rendements nets d’exploitation sur une durée de 20 ans atteindraient une moyenne de 128 223 USD par an, si l’on retient les estimations de prix les plus prudentes, issues de sources publiées.
Les résultats de cette analyse de sensibilité du profit en fonction de la variabilité des prix du marché, des taux de survie, du coût du greffage et d’autres facteurs de production, feront l’objet d’une publication.
Fishery Industrial Technology Center/Marine Advisory Program, University of Alaska Fairbanks, 118 Trident Way, Kodiak AK 99615
Les sources traditionnelles de revenus des pays insulaires du Pacifique central, comme le coprah, s’amenuisent dangereusement. En outre, beaucoup de ressources naturelles de grande valeur marchande, comme les mérous, que l’on pêche pour les marchés du poisson vivant, et les requins, pour leurs ailerons très prisés sur les marchés asiatiques, en particulier Hong Kong, sont exploitées et font l’objet d’une surpêche par des flottilles étrangères, qui utilisent de la main-d’oeuvre étrangère, les populations locales n’en recevant que de faibles retombées économiques.
De pair avec l’amenuisement de ces ressources naturelles, le développement de l’aquaculture, par contre, s’accélère et est pris en charge à des niveaux très divers, depuis des établissements de l’enseignement secondaire sur des îles périphériques jusqu’à des entités conduisant des projets à but lucratif de grande envergure, destinés à accroître la viabilité économique des populations insulaires isolées à travers le Pacifique central.
La culture des perles noires produites par l’huître perlière à lèvres noires (Pinctada margaritifera) s’avère l’une des formes d’aquaculture commerciale à petite échelle les plus prometteuses dans le Pacifique central. À l’heure actuelle, cette perliculture est pratiquée par des populations vivant sur des îles périphériques de pays comme les Îles Marshall et les États fédérés de Micronésie, généralement comme une activité économique de renfort.
L’étude dont il est ici question fournit une analyse de la viabilité économique d’une perliculture à petite échelle. Plus précisément, il a été fait des projections des résultats financiers d’une petite ferme perlicole élevant 25 000 huîtres perlières greffées en utilisant la méthode tahitienne d’attachement des nacres à des cordages. Des devis des dépenses d’équipement initiales et des frais d’exploitations annuels ont été établis, de même qu’un budget et la trésorerie annuels de l’entreprise.
Les résultats préliminaires de ces estimations ont indiqué pour les dépenses d’équipement initiales un montant de 203 030 dollars américains (USD) environ. Les frais d’exploitation se monteraient à 221 212 USD par an. Les rendements nets d’exploitation sur une durée de 20 ans atteindraient une moyenne de 128 223 USD par an, si l’on retient les estimations de prix les plus prudentes, issues de sources publiées.
Les résultats de cette analyse de sensibilité du profit en fonction de la variabilité des prix du marché, des taux de survie, du coût du greffage et d’autres facteurs de production, feront l’objet d’une publication.
Tahitian grafter
lundi 12 juillet 2004 à 09:48
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Catégorie : Perliculture dans le Pacifique
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